Si il y a une oeuvre où les mots compassion, amitié, empathie et pitié n’existe pas c’est bien celle de Doom. Au menu, salade de phalange, enfer, monstres et brutalité le tout saupoudré de haine car nous allons parler de cette licence et plus précisément de l’épisode sortie en 2016.
Le cadre de l’œuvre :
Créé en 1983 par John Carmack, Adrian Carmack, Dave Taylor et John Romer, Doom est un des pionniers du jeu-vidéo. A l’époque où Wolfenstein 3D était une merveille, un an plus tard sort Doom et révolutionne le monde du jeu-vidéo de par ses nouvelles mécaniques de gameplay ainsi que ses aspects graphiques. Il se démarquera par la possibilité de laisser la communauté apporter du contenu à son univers grâce à un éditeur fournis par l’éditeur ainsi qu’un mode multijoueurs qui était une réelle force à cette époque.
Le jeu a depuis été décliné en plusieurs épisodes avec The Ultimate Doom, Doom 2 : Hell on Earth, Master Levels of Doom 2, Doom 3 (dont la BFG Edition et Resurrection of Evil) et plus récemment Doom (2016).
La licence a été récompensé notamment pour son gameplay et ses musiques (je vous conseille “BFG Division” de Mick Gordon).
En Mars 2020 devrait sortir (et je l’espère de tout cœur car le fait qu’ils aient repoussé la date m’a déçu) Doom Eternal.
Synopsis :
Comme dit précédemment nous parlerons ici de la version 2016.
Le jeu se déroule sur Mars, avec une installation UAC (Union Aerospace Corporation) envahie par les forces de l’enfer.
Le Doom Slayer se réveille enchaîné à un sarcophage dans un établissement du bâtiment principal du site Martien.
(Le réveil du DoomSlayer)
Se libérant et regagnant sa “Combinaison de Preator” (comprenez une combinaison augmenté), il traverse la surface martienne pour redémarrer les systèmes satellites de la base.
(La combinaison du DoomSlayer)
En trouvant des enregistrements du Dr Olivia Pierce éparpillés dans la base, il devient évident qu’elle est devenue obsédée par l’enfer et a délibérément encouragé l’ouverture de portails, entraînant la mort massive du personnel et l’effondrement de la base.
Le DoomGuy (autre nom du DoomSlayer) doit alors rétablir les choses sur la planète tout en renvoyant les forces du mal en enfer quitte à y aller lui-même. Il sera aidé par un certain Dr Hayden, le gérant du site UAC sur Mars, qui est un humain qui a transféré sa conscience dans une machine quand il était au porte de la mort, ainsi que de son IA.
Théories diverses :
Cet opus propose un lore un peu plus poussé que dans les anciens Doom, ici nous avons des personnages qui ont une histoire que l’on découvre au fur et à mesure que l’on avance dans le jeu. Il faut pour cela être un peu curieux et regarder les enregistrements laissés par les employés et les personnages principaux.
A partir d’ici il y aura du spoil, par conséquent je vous conseil de jouer au jeu afin de comprendre un peu ce que je m’apprête à expliquer.
Je tiens à rappeler que ce n’est qu’une théorie et qu’elle peut s’avérer fausse.
Dans cet opus on apprend à la fin que le Dr Hayden est un “traître”, il nous envoie faire le “sale boulot” à sa place et le tout tranquillement dans son bureau.
Je ne pense pas que cela soit dû forcément à de la lâcheté puisqu’après tout c’est un robot, je pense que cela est plus profond.
Selon moi le Dr Samuel Hayden tente de minimiser les dégâts que pourrait subir son “corps” actuel afin de garder l’entièreté de sa conscience et par la suite évoluer, en effet il est le dirigeant de l’UAC de Mars et des projets tentant de récolter les énergies provenant de l’enfer tout cela dans un seul but : Devenir un être suprême.
En effet son ancien corps avait eu un cancer, souvenez-vous on peut voir à quoi il ressemblait dans différents enregistrements tout au long du jeu comme ici :
Par conséquent le fait de “mourir” une première fois l’a probablement traumatisé et il aimerait ne plus revivre cela et passé au-delà de l’Humain.
Par conséquent les voies qui mènent à cela son celle de l’enfer, car dieu ne permettrait pas cela et seul le mal proposerait un tel pacte si l’on en suit la logique religieuse.
Par conséquent choisir la “voie du mal” est la plus propice et semble la plus simple à emprunter.
J’ai pû voir aussi lors de mes recherches que pour certaines personnes le personnage de Samuel Hayden serait un personnage faisant penser à un ancien personnage de la licence Doom : le Docteur Betruger.
Celui-ci était présent dans le jeu Doom 3 et avait été transformé en un démon après un passage en enfer. On pourrait y voir une sorte de lien entre ces deux, là où Betruger est aller en enfer en étant humain et serait revenu en monstre, nous avons ici Samuel Hayden faisant venir l’enfer à lui pour y devenir un autre être et pourquoi pas un monstre lui aussi.
Si cette théorie est vraie nous pourrions peut-être voir Samuel Hayden devenir le nouveau Satan de la licence Doom et pourquoi pas par la suite un boss.
Nous ne savons pas encore le rôle qu’il aura dans Doom Eternal mais comme il le dit à la fin de Doom(2016) : “Je ne peux pas vous tuer, mais je ne vous laisserais pas entraver notre marche, nous nous reverrons”.
J’aimerais juste revenir sur cette dernière phrase. Il dit bien “NOTRE marche”, peut-être a-t-il déjà pactisé avec le Diable et par conséquent, il serait prêt à diriger les forces du mal tout en ayant un nouveau corps plus robuste que celui d’un humain.
Conclusions personnelles :
Je vous conseille sincèrement de jouer à cette licence, peut être pas tous les épisodes, mais au moins le premier Doom de 1993, Doom 3 et celui de 2016 afin de vous faire une idée et de voir un peu l’évolution du jeu.
Bien que le lore n’a pas une grande importance dans ce jeu, ID Software tente de plus en plus d’étoffer l’univers du jeu et de s’impliquer dans le scénario. Les premiers trailers et retour de Doom Eternal en témoignent.
J’attend avec impatience la suite de l’épisode de 2016 afin de comprendre un peu mieux l’univers que l’éditeur essaie de mettre en place.
Si vous aimez les Fast FPS, la violence et le tout avec une musique bien rythmée je ne peux que vous conseiller cette licence.
La communauté du jeu est quant à elle assez importante et apporte énormément aux jeux, si vous aimez les memes vous allez être servis.
Et bien évidemment vive Daisy !
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